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Les 7 principaux coûts à prendre en compte pour une salle de sport

Lorsque vous élaborez votre business plan, vous définissez avec précision votre concept, votre projet, votre marché et votre budget. C’est une étape cruciale pour votre ouverture. Cependant, il est tout aussi important d’identifier clairement les principaux coûts qui pèseront sur votre salle de sport. Tant avant son ouverture que dans sa gestion quotidienne. Dans cet article, nous avons regroupé les 7 coûts les plus courants auxquels une salle de sport doit faire face. Découvrez ces éléments clés pour une gestion financière efficace et une réussite optimale de votre entreprise sportive.

1. Les frais immobiliers

Parlons maintenant d’un aspect crucial qui occupera vos pensées dès le début de votre projet : l’emplacement. Devriez-vous acheter ou louer un local ?

En effet, choisir entre l’investissement dans l’achat ou la location sera votre première décision stratégique. Chacune de ces options comporte ses avantages et ses inconvénients, et il est essentiel de faire le bon choix. Actuellement, la plupart des salles de sport optent pour la location. Il est préférable, lors de l’ouverture, de privilégier une location. De cette façon, vous pouvez évaluer soigneusement le quartier et en changer si nécessaire. De plus, l’achat représente un investissement coûteux qui vous endette dès le début du projet. Il a cependant l’avantage de vous débarrasser des frais mensuels de location une fois le prêt remboursé. Toutefois, si vous disposez déjà de liquidités et que vous êtes confiant quant à l’emplacement, l’investissement est la meilleure option.

2. Le matériel sportif

Lors de l’ouverture d’une salle de sport, à moins d’opter pour un concept entièrement dépourvu d’équipement, vous devrez investir dans du matériel. Cela engendrera des coûts non seulement liés à l’achat initial, mais aussi à la maintenance de ces équipements. Il est donc crucial de réfléchir attentivement à vos options, que ce soit l’achat neuf ou d’occasion, la location avec ou sans option d’achat.

La première étape consiste à dresser une liste de vos besoins en matière d’équipement et à définir un budget spécifique. Une fois cela fait, vous aurez une meilleure vision pour choisir entre la location et l’achat. Ce choix ne doit pas être pris à la légère, car la qualité de votre équipement est l’une des premières impressions que vos membres auront de votre salle de sport. Il est donc essentiel d’offrir une expérience client de qualité.

Le marché de l’équipement sportif est vaste, offrant un large éventail de fournisseurs potentiels. De plus, dans le cadre du crédit-bail, de nombreux partenaires peuvent vous aider à vous lancer, en évitant un investissement initial trop important. La location de matériel offre également une flexibilité : si vous souhaitez vous adapter aux nouvelles technologies, il est plus facile de passer d’un équipement de location à un autre.

3. Le coût des ressources humaines

L’un des coûts les plus couramment discutés est la masse salariale, considérée comme la somme totale des rémunérations brutes des employés de l’entreprise (hors cotisations patronales), selon la définition de l’INSEE.

Il s’agit généralement de la charge la plus importante pour la plupart des entreprises. Cependant, l’importance de la masse salariale peut varier en fonction du type d’entreprise. On considère qu’une masse salariale optimale représente généralement entre 30 et 40 % du chiffre d’affaires, selon Melba (source).

Compte tenu de ces informations, il est crucial de maîtriser ce coût qui constitue votre principale dépense. Comme le souligne de manière concise Digi Paye (source), une gestion efficace des ressources humaines liées à la masse salariale repose sur trois critères essentiels :

  1. Une grille de rémunération motivante pour les salariés.
  2. Une productivité satisfaisante en regard des salaires versés.
  3. Une charge de travail adaptée au nombre d’employés.

En optimisant ces aspects, vous pourrez maîtriser votre masse salariale et garantir une gestion efficace des ressources humaines au sein de votre salle de sport.

4. Les coûts liés au marketing et à la communication

Il est facile de considérer la dépense de promotion comme une dépense secondaire au premier abord. Cependant, il est important de comprendre que promouvoir votre salle de sport est essentiel pour développer votre notoriété. Vous proposez des offres spéciales pour les 100 premiers nouveaux clients ? Faites-le savoir ! Votre concept se démarque de la concurrence ? Faites-le savoir aussi !

Que ce soit par le biais de la communication digitale sur les réseaux sociaux ou l’utilisation de flyers, le succès du lancement de votre salle de sport repose sur une communication efficace. Ne négligez donc pas ce poste de dépenses dans vos prévisions budgétaires.

Pour vous aider dans cette démarche, Magicline est là pour booster votre communication. Créez vos propres pages web en quelques clics seulement. Présentez vos offres et offrez la possibilité à vos prospects de réserver une séance d’essai. Avec une interface conviviale et sans besoin de compétences techniques avancées, vous pouvez personnaliser votre page selon vos besoins. Intégrez également un système de réservation en ligne pour attirer de nouveaux clients. Ne laissez pas vos concurrents prendre une longueur d’avance !

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’importance d’un plan de communication, nous vous invitons à consulter notre article dédié : « Pourquoi faire un plan de communication ?« .

5. Les impôts et taxes

Lorsque vous entreprenez une activité génératrice de revenus, il est inévitable de reverser une partie de ces fonds à l’État. Il est donc essentiel d’inclure cette obligation fiscale dans vos charges avant d’ouvrir votre salle de sport. Bien que chaque structure soit soumise à différentes taxes, nous pouvons identifier quatre principales :

  1. La TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée). Elle s’applique sur la plupart des produits et services et se trouve généralement soumise à un taux de 20 %. Cependant, pour les ventes alimentaires, un taux réduit de 5,5 % est appliqué.
  2. L’impôt sur les sociétés. Le taux de cet impôt dépend de votre chiffre d’affaires et du régime fiscal que vous avez choisi. Pour prendre une décision éclairée, nous vous invitons à consulter notre article sur « Quel statut juridique pour votre salle de sport ? » qui vous aidera à comprendre les différences et à choisir la structure appropriée.
  3. La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). Il s’agit d’une des deux composantes de la Contribution Économique Territoriale (CET). Le montant de cette taxe dépend de deux facteurs : la présence ou non d’un local et l’implantation de votre entreprise, car elle relève de l’imposition locale. Le calcul de la CFE est basé sur le chiffre d’affaires de l’année précédente.
  4. La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE). C’est la deuxième composante de la CET, mais toutes les entreprises ne sont pas assujetties à cette taxe. Pour y être soumis, votre chiffre d’affaires annuel hors taxe doit dépasser 500 000 €. La base de calcul est la valeur ajoutée, et le taux d’imposition dépend de la tranche de chiffre d’affaires dans laquelle vous vous situez. Pour plus d’infos, vous pouvez consulter cette page du service public. Il est important de noter que la CVAE n’est pas due lors de la première année de création de l’entreprise.

Veillez à prendre en compte ces obligations fiscales ! Cela vous permettra d’éviter les surprises et d’assurer une gestion financière saine de votre salle de sport.

6. Les coûts de commissions à une franchise 

Le choix d’une franchise peut avoir un impact significatif sur les coûts engagés. En effet, certaines franchises prennent en charge tout ou partie des coûts listés ci-dessus lors de l’ouverture. Cependant, en échange de ces avantages, vous devrez reverser des commissions à la franchise.

Il est important de noter que toutes les franchises n’appliquent pas les mêmes types de commissions. En général, on retrouve quatre types principaux :

  1. La redevance de fonctionnement. Cette commission mensuelle est la plus courante et son montant varie généralement entre 200 et 1000 €. Certaines franchises calculent cette redevance en pourcentage de votre chiffre d’affaires, ce qui peut représenter une part plus importante des revenus.
  2. Les droits d’entrée. Bien que non présents dans toutes les franchises, lorsque cela s’applique, il s’agit d’un montant unique à payer pour rejoindre la franchise. Les frais d’entrée peuvent varier considérablement, mais en général, il faut prévoir au moins 10 000 €.
  3. La redevance publicitaire. Moins courante, cette commission est généralement calculée en pourcentage de votre chiffre d’affaires, avec des taux allant de 1 à 5 %. Elle vise à financer les activités publicitaires et de marketing de la franchise.
  4. Les royalties. Bien que moins fréquentes, certaines franchises peuvent mettre en place des royalties. Elles consistent en un pourcentage du chiffre d’affaires, généralement compris entre 0 % et 3 %.

Lorsque vous envisagez de rejoindre une franchise, il est essentiel de bien comprendre ces commissions et de les prendre en compte dans vos prévisions financières. Cela vous permettra d’évaluer l’impact sur vos marges bénéficiaires et de faire un choix éclairé pour le succès de votre entreprise.

Pour en savoir plus sur les différentes franchises : Franchise Salle De Sport – Fitness – Les Meilleures Enseignes

7. Coûts liés aux dépenses annexes

Cette catégorie regorge de charges annexes qui peuvent varier selon votre projet. Vous n’aurez pas forcément à toutes les prendre en compte, mais il est crucial d’en avoir conscience.

  • Assurances. Identifiez les assurances nécessaires à votre activité et souscrivez à celles-ci pour assurer la sécurité et la tranquillité d’esprit de votre salle de sport.
  • Frais d’entretien. L’image de votre salle de sport est primordiale, donc veillez à maintenir des conditions d’hygiène irréprochables. Vous avez le choix entre externaliser cette tâche en faisant appel à une entreprise spécialisée ou gérer l’entretien en interne.
  • Gestion administrative et comptable. Pour vous concentrer pleinement sur votre cœur de métier et vos membres, il peut être judicieux de déléguer la partie administrative à un prestataire externe compétent. Cela vous permettra d’optimiser votre temps et votre énergie.
  • Logiciel de gestion. Simplifiez votre travail administratif en optant pour un logiciel performant de gestion des membres. Magicline, par exemple, offre une solution complète qui automatisera la plupart de vos tâches. Pour en savoir plus, consultez le site web ou réservez une démo.
  • Autres achats / prestations de services. Ce groupe de charges englobe les petits achats et les services nécessaires au bon fonctionnement quotidien de votre salle de sport. Il peut s’agir d’achats de produits alimentaires, de boissons, de matériel informatique ou même de la décoration de votre espace. Ces petites dépenses doivent être prises en compte dans votre budget global.

N’oubliez pas de considérer ces charges annexes dans vos prévisions financières, car elles contribuent à la gestion efficace et à la réussite de votre salle de sport.

Conclusion

Maintenant que vous avez une vision claire des principaux coûts qui vous attendent, il est temps de passer à l’action et de les calculer avec précision ! Ce budget prévisionnel sera votre boussole pour déterminer l’investissement initial nécessaire à l’ouverture de votre salle de sport. En d’autres termes, il s’agit des fonds que vous devrez obtenir auprès de votre banque ou d’investisseurs, et qui doivent être intégrés dans votre modèle économique. Vous avez toutes les cartes en main pour faire avancer votre projet. Alors, à vous de jouer et de transformer vos ambitions en réalité !

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le juin 05, 2023

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